Hëjyska, Sorcier elfique [Terminée]

par **Hëjyska** Mer 14 Jan 2009 - 5:37

Informations personnelles

Nom : D'Osantalt (il ne le dit jamais)
Prénom : Hëjyska
Surnom : Hëj
Âge : 126
Race : Elfe

Informations physiologiques et psychologiques

Physique : Hëjyska est un homme grand et mince dont les cheveux descendent légèrement plus bas que les épaules. s'habillant souvent en vert ou en ton de terre, cet elfe aime s'orner de bijoux provenant de sa terre natale et il laisse généralement ses cheveux non coiffés. Ses longs bras frêle ne sont pas très aptes au combat et son endurance physique n'est pas très grande non plus. Ses yeux verts brillent d'un éclat menaçant et ses longs doigts peuvent devenir une arme redoutable lorsqu'ils se mettent a faire les gestuelles que recquièrent la magie. Son regard vif ne manque aucun détail des événements se déroulant devant lui et loin de lui
Signe particulier : Hëjyska ne possède aucun signe particulier
Caractère : Hëjyska n'a peur de pratiquement rien, car il sait que sa vie ne vaut pratiquement rien aux yeux de son maître, qui est devenu la seule personne importante au monde. Cruel et sans pitié, Hëjyska ne redoute pas de se salir les mains, même s'il aime mieux à rester à distance et laisser ses ennemis s'entredetruire en les manipulants habilement.
Ce que votre personnage aime : Servir le maître du monde
Ce que votre personnage n'aime pas : Les elfes, qu'il haît au plus haut point
Talent(s)/compétence(s) : La voix d'Hëjyska peut charmer dès le premier instant quiconque l'entend
Pouvoir(s) : En plus de ses pouvoirs d'elfes, Hëjyska possède une capacité à produire des illusions sur-réalistes. Ses capacitées défensives sont hors du commun et il sait produire les enchantements les plus puissants pour piéger et manipuler les autres.
Description des pouvoirs :
Pouvoirs défensifs : Hëjyska peut produire des sphères de défenses qui se mettent a tournoyer autour de lui, arretant toute attaque physique ou magique le prenant pour cible. Chaque attaque ainsi arretée puise dans sa réserve magique, la quantité d'énergie dépendant bien sur de la puissance de l'attaque
Pouvoirs d'illusions : Hëjyska est le maître des illusions en tout genre, pouvant recréer a volonté et sans effort les scènes les plus convaincantes qui prennent lieu dans son esprit. Sa maîtrise des illusions est telle qu'il arrive même a matéraliser des illusions corporelle pouvant se battre a sa place et infliger des blessures réelles.
Manipulation : Souvent utilisé conjointement avec les illusions, les pouvoirs de manipulation de l'esprit d'Hëjyska sont redoutables car ils permettent d'implanter des sensations qui n'existent pas ou même de controler complètement une cible.
Échange de corps : C'est le pouvoir ultime, celui qui ne doit être utilisé à la légère. Ce pouvoir permet a Hëjyska de changer de corps pour permettre à son esprit de survivre plus longtemps que son corps d'origine. N'ayant jamais eu à se servir de cette technique encore, il redoute le moment ou il devra le faire, car cette technique requiert une si grande dépense d'énergie qu'elle anéantit le corps d'origine et affaiblit le nouveau corps au point ou il doit passer une semaine entière a se reposer sans rien bouger

Informations sociales

Royaume d'origine : Osantalt
Royaume de résidence : Empire
Relation/Famille/Clan : Hëjyska a abandonné sa famille sur Osantalt en coupant tous les liens avec eux

Informations historiques

Histoire : Il y a de cela très longtemps selon le calcul des hommes, 126 années pour être plus précis, je vit le jour sur l'île d'Osantalt, l'île parfaite. Entièrement peuplée d'elfe cette île ne connaissait pas la guerre ni les maladies, car cette île était cachée de tous, même pour ceux qui l'avaient autrefois quittée et qui étaient désireux de revenir. C'est sur ce ''paradis'' que je vit le jour, petit poupon elfe aux yeux verts et aux cheveux blonds, comme pratiquement tous les elfes d'ailleurs. Mes parents, deux elfes qui pourraient être qualifiés selon les critères humains de paysans, me donnèrent le prénom de Hëjyska, qui signifie dans l'ancien language elfique (un language connu de très peu sauf les anciens elfes) : Destin sombre, car mes parents avaient prédits pour moi en regardant les étoiles que je ne demeurerait pas sur Osantalt bien longtemps (ce qui pour cette communauté était le plus sombre des destins). Pour cette raison, aucun elfe ne voulut jamais jouer avec moi et aucun adulte ne voulut jamais me réconforter. Ce n'était pas de la haine que je ressentais en eux (car bien que tous les elfes possédait le pouvoir de ressentir les émotions des autres, le mien se développa plus rapidement et plus fortement), mais bien du dégoût, car ils savaient qu'un jour je quitterais cette terre que leurs ancêtre avaient mis tant de siècles à cacher aux yeux du monde.

Alors je passai la majeure partie de mon enfance avec les animaux, qui eux, contrairement aux elfes, ne me prenaient pas pour un monstre mais bien pour un ami leur tendant de la nourriture. Mes premières 50 années d'enfance se déroulèrent donc dans les forêts les plus denses et les lacs profond ou je ressentais le besoin de m'évader le plus souvent possible. Passé cet âge, j'entrais dans l'adolescence, phase troublante de ma vie, car bien que je fut habitué au dégoût de tous les elfes m'entourant, je ne commencai a en comprendre le sens qu'à cette époque. Ces créatures ne comprenaient-elles donc pas qu'en agissant ainsi, elles me forcaient à quitter l'île parfaite car je sentais que je n'y avais pas ma place.

Je m'enfuis dès mes 54 années, incapable de supporter encore plus longtemps cette haine que je ressentais constemment même lorsque tout les villages étaient endormis (mes pouvoirs de perception avait énormément grandis et étaient devenus tellement puissant que je pouvais aller sonder le coeur de n'importe qui même s'il tentait de m'en interdire l'accès.). Et je courrus longtemps, des jours et des jours, car personnes ne connaissait la véritable étendue de cette île qu'aucun elfe n'avait jamais voulu explorer jusqu'au bout. Et lorsque je fut près de l'océan, je m'arretai, et décidai de m'établir dans cette oasis de paix ou personne ne viendrait jamais me chercher. Ce fut le premier jour de mon exil que mes véritables pouvoirs se manifestèrent.

Au tout début, ces illusions n'étaient que des manifestations mineures, comme des bateaux se profilant à l'horizon ou des murmures dans le vent, des illusions mineures qui semblaient provenir des fameux sorciers de l'empire des insectes que mes ancêtres avaient autrefois combattus avant de dissimuler leur île. Ces illusions m'effrayèrent au point que je passai plusieurs jours terré dans le fond de ma grotte ou je tentais de passer innaperçu. J'ignorais bien évidemment que ces manifestations provenaient de moi car à l'époque, mon coeur était bien plus sombre et sans doute aurais-je été tenté de m'en servir pour détruire mes confrères qui vivaient à l'autre bout de l'île. Mais plus le temps passa, plus mon amertume envers ces elfes sans émotions se dissipa, et plus le temps passa, plus je commencai à comprendre la provenance de ces illusions. Je compris que ces apparitions provenaient de mon esprit, dépendemment de mon humeur ou de mes besoins. Lorsque je me sentais seul, j'entendais des voix, lorsque je désirais quitter l'île, je voyais des navires au loin et lorsque la faim me tiraillait, je pouvais humer l'odeur des mets de mon village natal. Je me penchhai, durant les courts moments ou je n'étais pas occuper a survivre, à développer ces dons surnaturels.

Mais, éloigné ainsi des villages protégés de mes confrères, je n'étais plus à l'abri des pouvoirs de détection des sorciers de l'empire, et plus le jours passaient, plus ma magie devenait puissante car je ne cessais de me pratiquer. Peut-être qu'inconsciemment je savais qu'un jour on viendrais me chercher, mais encore aujourd'hui je ne pourrais le dire car cette époque est très éloigné et floue dans ma mémoire. Vingt années passèrent durant lesquelles je développai lentement mais sûrement mes pouvoirs d'illusioniste.

Et un jour, l'ombre vint me chercher. Il avait l'apparence d'un elfe à la peau légèrement violacée, mais dont les oreilles n'étaient pas pointus (je n'avais évidemment jamais vu d'humains encore a cette époque et je ne pouvais savoir que cet homme était demi-humain. Il me promit la puissance, il me promit une place de choix dans l'univers. Mon coeur blessé par les regards des autres elfes de mon peuple me dit de le suivre, et c'est ce que je fit. J'aurais dû ne jamais l'écouter et me battre avec lui jusqu'à la mortt, ce qui n'aurait pas été bien long. J'étais alors âgé d'environ 70 ans, ce qui est encore très jeune pour un elfe.

Verdath (c'était le nom de l'hybride qui était venu me chercher) me ramena sur son continent rocailleux ou mon coeur d'elfe acheva de briser, car il ne poussait sur ces terres (si on pouvait vraiment les qualifier de terre) aucune verdure et la seule chose qui changeait le paysage le moindrement étant les cadavres des hommes-insectes que les dragons n'avaient pas encore trouvés. Mais jamais je ne pensai à me sauver, car désormais, l'hybride était mon maître et il me montrerait ce que je devais savoir pour devenir un elfe puissant.

Plusieurs mois passèrent, durant lesquels mon maître évalua mes capacitées. Il n'aima pas ce qu'il découvrit, car bien qu'il eût détecté en moi de terribles facultées magiques avant qu'il ne vienne me chercher, je ne possédais pratiquement aucun pouvoir avec lequel je pouvais blesser un ennemi, et les quelques uns que je possédais ne se révélaient pas asez puissants pour constituer une menace asez grande contre un magicien bien entraîné. Il voulut abandonner ma formation, mais je m'accrochai et créai l'illusion la plus convaincante de ma vie. Verdath fut surpris et convint que ce pouvoir pouvait avoir une très grande utilité. L'esprit est plus fort que le corps, et en créant les illusions appropriées, je pouvais aisément détruire le plus fort des esprits.

L'hybride débuta mon enseignement, renforçant les pouvoirs que je possédais déjà et m'apprenant à m'introduire avec facilité dans l'esprit d'un être vivant pour mieux le contrôler ou même mieux extirper les renseignements que je désirais. Mon mentor m'enseigna aussi à me défendre grâce à ma magie en érigeant un bouclier d'énergie pratiquement impassable. Il m'entraîna ainsi durant plus de 20 années, et je rencontrai finalement le maître de tout les insectes. Ce jour là fut le jour le plus noir de toute ma vie, car si depuis deux décénies je vivais une vie d'homme-insecte, je n'en possédais nullement le sang. Ce jour là, on m'ensorcela l'empereur me donna de son propre sang à boire pour que je puisse être relié à la collectivité, ce qui ferait de moi un sorcier officiel de l'empire. Et alors que je souffrais durant ma transformation (qui ne fut aucunement physique mais plutôt mentale), je repensais à mes confrères elfes sur leur île remplie de verdure qui m'avaient méprisés et rejettés. Si j'avais pu les retrouver, je les aurais éliminé en les faisant souffrir le plus possible, mais il m'était impossible de le faire.

Je pris du service auprès du maître du monde, ne servant surtout qu'à faire le messager entre les peuples conquis et lui, me servant de mes pouvoirs d'illusions pour assurer la soumission totale des peuples et éviter une rebellion de leur part, ce qui était bien inutile car tous les peuples tremblaient de peur rien qu'à l'idée de recevoir un sorcier chez eux. Et plus les mois passèrent, plus je me sentais inutile au sein de cette armée. Verdath faisait toutes les missions les plus importantes, toutes les missions de guerre. Bien que je n'aimâ pas la guerre réellement, je ressentais le besoin de devenir plus actif et d'avoir de véritables ennemis.

Alors je défiai mon ancien mentor dans un duel magique. Je faillit y perdre la vie, mais bien qu'il m'eût formé et connaissât toutes mes techniques, j'en vint à l'achever en me servant d'un pouvoir hérité de mes parents elfes. En me concentrant sur ses voies respiratoires, je les bloquai et les broyai de sorte qu'il s'étouffa et mourrut à mes pieds. Et lorsque le maître du monde demanda à le voir, c'est moi qui se rendit à son trône en lui annoncant la mort de son sorcier favoris. Je venais alors d'atteindre mes 110 années, et j'étais presque devenu un adulte selon les standards elfiques, et je débutai les mission de conquete pour mon maître. Et ce durant 16 années

Jusqu'à ce que les peuples d'Enkidiev nous opposent une résistance...
Fonction : Sorcier Impérial